Ma vie à la crèche
03/04/2014
Voici, à titre d’exemple, une adaptation sur 5 jours :
1er jour
C’est le moment de la première rencontre durant lequel les parents, l’enfant et la professionnelle font connaissance. Les parents expliquent les habitude de leur enfant : signes de sommeil, alimentation, rythmes, activités préférées, signification de ses pleurs etc…
2ème jour
Un premier temps de séparation est arrivé. Nous préconisons une première séparation de 15 minutes pour une adaptation en douceur. Cette durée sera portée à 30 minutes puis à une heure. L’objectif est d’instaurer une confiance mutuelle.
3ème jour
Le 3ème jour est le jour du premier repas. L’objectif du personnel encadrant les enfants est de créer autour du repas un moment de plaisir, de découverte, d’échange et de convivialité. Nous privilégions la communication avec les parents. L’introduction des premiers aliments peut se faire à la maison.
4ème jour
Votre enfant commence à trouver ses repères. Le plaisir d’aller à la micro-crèche s’installe également !
Une nouvelle étape se présente : dormir dans son nouveau lit.
Comme chez les adultes, il existe des enfants « marmottes » et de « petits dormeurs ».
Dormir est un besoin fondamental et nos espaces sont aménagés pour répondre au mieux à ce besoin. Nos puéricultrices expérimentées connaissent parfaitement les signes de la fatigue. Les plus petits sont accompagnés vers le sommeil. Pour les plus grands, nos espaces de repos sont accessibles à tout moment de la journée. Doucement, votre enfant deviendra autonome vis-à-vis de la fatigue. Nous tenons compte des rythmes de sommeil de chaque enfant.
5ème jour
La première journée sans les parents peut être maintenant proposée. Après un bisou, un câlin et la verbalisation du départ du parent, l’enfant est accompagné dans l’espace de vie. Grâce à cette adaptation en douceur, Il est suffisamment à l’aise pour bien vivre cette journée complète. Toutefois, il peut arriver que la séparation reste difficile pour certains enfants.
Notre équipe est alors là pour les rassurer chaque fois qu’ils en éprouvent le besoin, met des mots sur cette angoisse, sans pour autant la dramatiser, et les aide ainsi à la surmonter. L’enfant peut vivre ainsi, sereinement, les activités, le temps du repas, de la sieste et celui du goûter avant les retrouvailles.